Pratique

Dans cette page j'expose divers thèmes, ici numérotés :  
(1 clic sur l'image = plein écran = détails plus lisibles, surtout quand je regroupe 4 vues sur une image.)
 
1) Les gants chauffants 
2) Le GPS
3) Mon matériel de camping adapté à la moto en duo sur de longs trajets
4) Porte moto (auto-construction) 
5) Pneus moto : démontage, montage, équilibrage (construction de l'outillage)
6) Mon  permis moto


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1) Les gants chauffants Gerbing's 12V - MC:

Plusieurs fois, je me suis aperçu que beaucoup ne connaissent pas les poignées chauffantes, et encore moins les gants chauffants. Ma femme les utilise depuis 2009 pour de grands voyages au froid et à la pluie.
Elle les a achetés lors d'un séjour à Paris. Plusieurs magasins moto les ont en stock, on peut les essayer, et même, chez certains vendeurs, les brancher en 12 volts sur le présentoir.
Le modèle 12 volts permet d'utiliser les gants à n'importe quel moment, aussi longtemps que nécessaire, de les avoir prêts à fonctionner même après de longues périodes sans utilisation. ( http://gerbing.com/ en anglais.)
Attention à la taille : normalement on vous prévient si vous les achetez par correspondance - ma femme utilise normalement la taille M, qui correspond à XS chez Gerbing's !



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2) Le GPS garmin ZÜMO:

Pour le motard adepte de longs voyages, sur de longues périodes, le GPS est un véritable ordinateur, avec une base considérable de données.  ( http://www.garmin.com/fr/ )
Les cartes bien sûr,  mais aussi les campings, les hôtels, les magasins, les stations essence, les Offices de Tourisme, les sites naturels, les édifices remarquables, les musées, les lieux de distraction, et bien d'autres... renseignements impossibles à transporter en version papier, sur une moto.
Le soir au bivouac, il permet de préparer et d'enregistrer l'itinéraire du lendemain. Au retour à la maison, on peut rentrer le trajet réellement parcouru sur la cartographie de l'ordinateur... etc...
J'oubliais la possibilité des radars, les embouteillages, la moyenne, la jauge de carburant, l'altitude, la boussole, la liaison avec le téléphone mobile directement dans le casque moto...
Avec une petite installation, il parle dans le casque, ce qui permet d'aborder la circulation avec sécurité, sans la perdre du regard. Il suffit de vérifier l'écran éventuellement, d'un coup d’œil. 
Je présente mon GPS à titre d'information, mais les GPS modernes sont plus compacts, plus légers, avec écran plus grand, plus lisible...


Attention à votre type d'utilisation : -  Le bluetooth peut être pour vous le moyen le plus pratique. Mais pour les longs voyages, avec des journées de route, sur plusieurs semaines, les systèmes avec fils, branchés en 12 volts fonctionnent sans discontinuer et sont prêts pour le service, même après des mois d'abandon ( comme pour les gants chauffants ).
IMC Motorcom vend tous les équipements prêts à être connectés et donne tous les conseils utiles aimablement.

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3) Mon matériel de camping adapté à la moto en duo sur de longs trajets :

Mon tipi WickiUp 4 :
Cette année 2014, pour mon voyage moto et camping en Islande j'ai essayé d'emporter encore moins de "choses", et les plus légères possible.
J'aimais bien la tente utilisée lors de mes derniers voyages en Europe du Nord et en France.
N'empêche  qu'à l'hivernale des Millevaches 2011 j'étais avec un groupe qui avait un tipi, et j'ai été témoin de la vitesse d'installation. De bonne qualité, solide, épais, mais trop lourd pour moi en duo sur la moto et cher. J'ai donc éliminé à regret.
Puis en cherchant sur les sites de vente de tentes légères (trop petites et trop chères elles aussi) ainsi que sur les sites de voyageurs je me suis intéressé aux tipis légers : faible encombrement au transport, faible poids, montage et démontage très rapides, vaste espace intérieur avec tous les bagages dans ce même espace, à portée de main et profitant du double toit eux aussi, position pratiquement debout au centre... (ATTENTION : je présente ce qui me convient, ce n'est pas universel, bien sûr.)
Malheureusement ils ont un prix élevé. Je l'ai acheté chez Arklight Design, le site de Pierre Dumay, sur lequel on trouve aussi un lien vers le forum "Marcheur Ultra Léger", utile aussi pour les  motards et autres voyageurs... A voir bien sûr, Aventure Nordique, un site de vente complet, avec sa partie blog très utile...


Le voici monté, de jour et aussi discrètement lumineux de nuit, juste pour la sécurité.
Un tipi m'a semblé tout à fait indiqué pour l'Islande pluvieuse et ventée et les panneaux signalant les campings semblent encourager au tipi !


L'entrée ne se mouille pas plus que celle de mes anciennes tentes tunnel et même moins si j'ouvre seulement la moitié de la large porte d'entrée, ce qui suffit amplement.








A réception, au premier essai :
j'ai monté la partie intérieure, puis l'extérieure - elles s'associent l'une à l'autre pour le démonter et le remonter sans les séparer par la suite.
J'ai rajouté : les liens rouges aux sardines fournies pour mieux les arracher du sol et ne pas les perdre + des sardines supplémentaires pour les attaches facultatives autour du tipi + 4 haubans + 1 marteau de ma fabrication qui loge dans le sac des sardines + 1 étui pour le mât et surtout 1 tige (qui loge avec le mât) pour manœuvrer la fermeture de la porte depuis l'intérieur ! Sinon c'est à plat ventre !

Son tapis aussi est ultra léger : j'ai donc acheté et recoupé, comme indiqué sur la notice, un tapis de sol pour mettre  dessous. C'est génial au montage et démontage par tous temps et sur tous sols. Bien sûr, c'est 800g de plus.


N'ayant pas prévu de photos exprès pour le présenter, voici un regroupement de photos prises à des endroits différents, par hasard.
J'étale le tipi complet, le fixe avec 8 sardines, mets le mât, règle les sangles autour, rajoute éventuellement des sardines et c'est fini, par beau temps ou par pluie.  Démontage idem.



Récapitulatif des rajouts indispensables pour moi :
* le tapis de sol pour mettre dessous (je lui ai fait un étui -photos au dessus- avec la chute après recoupage). Il est très pratique aussi pour être au propre dans la petite entrée.
*  la tige (blanche à bout rouge) pour ouvrir et fermer de l'intérieur.
* 1 cordelette pour accrocher la fixation de l'entrée à la sardine d'angle, en face, plutôt que de percer à chaque fois le tapis pour enfoncer une sardine supplémentaire.
*  le marteau compact, au manche léger fait avec une chute de tube électrique, du métal rond au bout, recouvert d'un morceau de tuyau à eau.
*  12 sardines supplémentaires + 4 haubans.









Nous couchons d'un côté du mât : 2 emplacements sont possibles (vert ou rouge) par rapport à l'entrée, avec 2 sens possibles pour la tête ou les pieds, soit 4 installations différentes.
Le sac personnel de chacun est à sa tête (très pratique), à portée de main.
Les bagages sont de l'autre côté du mât (les gros cercles).

Voici le tipi parmi d'autres tentes (à Reykjahlíð, lac Mývatn, en  Islande) et la moto chargée, pour 2 personnes qui campent et préparent leurs repas au cours de leurs voyages.
Certains motards avec lesquels nous avons sympathisé dans les campings nous disaient que nous avions l'air de voyager pour un week-end.
Le tipi y est pour beaucoup : lui + nos 2 duvets (un peu volumineux, car choisis pour des pays froids et pluvieux), logent dans le sac qui contenait uniquement la tente précédemment. Quelle place gagnée ailleurs et quel poids aussi !  









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Nos matelas auto-gonflants achetés "Au Vieux Campeur" sont légers et compacts. Une fois jeté au sol, valve ouverte, le matelas gonfle tout seul en dix minutes  (si on a le temps, attendre 1/2 h avant de refermer la valve). Pour le ranger le matin, ouvrir la valve, chasser l'air en le roulant serré, puis fermer la valve sinon il regonfle aussitôt. L'étaler à nouveau pour le plier en deux dans le sens de la longueur, le rouler à nouveau serré avec sa sangle de compression, et le mettre enfin dans son sac de protection, de 50 cm de large, il passe ainsi à 25 cm.
La photo montre aussi un drap en soie (acheté à Décathlon), dans son étui, petit, léger, il se dissimule dans le sac du duvet ou du matelas, et il aide bien à résister aux nuits froides. 

Simplification depuis mai 2015 (Grèce) :
Je ne plie plus nos matelas auto-gonflants en deux pour les avoir en 25cm. Je les roule simplement (en 50cm donc, mais de petit diamètre) et les range dans le sac avec le tipi.
Plus de pliage et rangement des draps en soie qui restent dans les sacs de couchage !

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Nos sacs de couchage, malheureusement, devant être adaptés aux régions froides et pluvieuses, ils sont bien trop volumineux à mon goût : ils tiennent plus de volume que mon tipi !
Jusqu'à cette année 2014, je les roulais soigneusement et les compressais avec 2 sangles + un lacet après les avoir mis dans leur sac, parce que, voyageant avec un budget très limité, je prends grand soin de mes affaires. Enfin je croyais : car  en lisant les conseils pour les ranger, je me suis aperçu qu'il était conseillé de "les bourrer dans leur sac de compression", et merveille, 2 lacets me suffisent maintenant pour arriver au même volume, avec un grand gain de temps et d'énergie le matin.
Je les lavais systématiquement très souvent : en lisant les notices j'ai enfin compris qu'il fallait éviter de les laver, d'où le conseil donné d'utiliser un drap en soie. 
L'oreiller : le jean porté la journée, plié avec soin, fait office d'oreiller et semble avoir été repassé, lorsque nous le remettons le lendemain matin.

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On s'aperçoit vite que les recharges de gaz sont internationales...mais uniquement si on les utilise dans leur pays d'achat ! Combien emporter de recharges, où les loger sur la moto ?
C'est après avoir acheté ce réchaud à essence que je me suis rendu compte que j'avais longtemps confondu cette bouteille rouge avec un bidon d'eau supplémentaire sur les vélos des cyclistes qui voyagent à travers l'Europe. C'est une bouteille d'essence, les cyclistes et encore mieux les motards, en trouvent dans tous les pays qu'ils traversent. A moto, on a plusieurs fois par jour, en général, l'occasion de la remplir en même temps que le réservoir de la moto.
Une fois replié, il loge dans la popote, son odeur protégée par son étui livré avec. Son pare-vent s'enroule autour de la bouteille, le tout étant maintenu dans une housse (qui, elle, est de ma fabrication, toile découpée dans un sac de récupération, ajustée pour un gain maximum de place). Il chauffe très vite et consomme peu. Seul inconvénient, il salit beaucoup au préchauffage. Puis il fonctionne proprement, on croirait un réchaud à gaz . En fait il est assez utilisé. 


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Les tubes. J'ai tout simplement pris l'idée en Scandinavie. La nourriture est parfois conditionnée en tubes !
Je rince soigneusement des tubes de dentifrice terminés, puis les regarnis pour transporter : mon shampooing, le liquide vaisselle qui sert surtout à laver la moto en voyage, et la lessive liquide spéciale lavage main (un tube de lessive permet d'économiser sur le nombre des vêtements à emporter).
Il faut remplir par le centre de l'ouverture, finement, sans toucher les bords. Sinon ça s'engorge et crée des poches d'air. Si vous n'y arrivez pas, utilisez une seringue.
(Le seau pliant de 10 litres nous est pratique pour mettre le linge à tremper, laver la moto, nous laver à l'eau chaude prise au robinet, dans une cabine de douche dont nous n'avons pas le jeton pour l'eau chaude, lorsque nous arrivons après la fermeture de l'accueil. Utile aussi en camping sauvage). 
Ainsi j'ai une trousse à toilette complète et de volume réduit : savon dans un flacon de shampooing découpé qui s’aplatit à mesure que le savon s'use, et rasoir électrique compact avec 2 piles LR6 qui durent entre un et deux mois.
Lors de mon premier voyage au Cap Nord, une photo montre le séchage des serviettes de toilette et du torchon à vaisselle sur la moto lors d'un arrêt sans pluie ! séchage qui grâce à une idée de ma femme n'a plus jamais posé de problème : après la douche (ou même après mon lavage de cheveux du matin), nous nous séchons avec notre gant de toilette, que nous essorons souvent, et la serviette ne sert qu'à une finition de confort et reste pratiquement sèche. (J'ai essayé une serviette microfibre, de faible encombrement, mais il faut aimer, je préfère personnellement le coton). 
Idem pour le peu de vaisselle que nous avons à faire et qui est pratiquement séchée avec l'éponge de lavage, ou avec le papier fourni dans les cuisines des campings du nord de l'Europe.
Lampe frontale, dont je n'ai pas changé les 3 piles LR03 depuis l'achat lors de mon premier voyage.


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J'ai voyagé avec trois motos différentes, à chaque fois, je me suis contenté de la trousse à outils d’origine dans laquelle j'ai rajouté certaines clés, douilles, embouts que je sais indispensables. (Voyez sur "l'animation de mon blog", celle de la BM est vraiment bien étudiée d'origine.) J'emporte aussi un nécessaire de réparation de pneus par "mèches" (j'ai enlevé les cartouches de CO2 pour le gonflage, car la Goldwing est équipée d'un compresseur pour la suspension et le gonflage des pneus) , les ampoules qui correspondent à la moto, la Revue Technique et divers documents utiles enregistrés sur clé USB.
Chargeurs 12V sur prise "allume-cigare".
J'ai installé 1 prise dans un vide-poche, 1 autre dans le top case, ...(selon les possibilités de la moto). Je recharge nos appareils en roulant ou au camping de nuit, même sous la pluie.
Brancher avec un fusible sur le + permanent pour pouvoir recharger hors contact. Aucun risque, la consommation est dérisoire.
Ces chargeurs 12V sur prise allume cigare avec cordon USB, petits, compacts,  permettent de charger tout le matériel mobile (téléphone, tablette, appareil photo...) Depuis mon premier grand voyage, j'ai ainsi toujours été indépendant : je vois encore aujourd’hui, en 2014,  des voyageurs attendre dans le bloc sanitaire du camping, à côté de leur mobile branché sur le 220V !

Modification de mes prises 12V depuis septembre 2015 (Himalaya) :


Le matériel ayant évolué, j'ai remplacé la prise allume cigare de mon top-case par deux chargeurs USB, intégrés dans les charnières du capot. Branchés en direct batterie pour servir de nuit au camping, ils sont neutralisés chacun par un interrupteur du tableau de bord, pour les longues périodes hors service .
4 appareils chargent simultanément sans problème.
J'ai été enthousiasmé par la compacité, la diminution de matériel à emporter, après avoir monté ce système sur "ma" Royal Enfield dans l'Himalaya. Nous étions plusieurs à avoir installé ce type de chargeurs, au guidon, sur le porte-bagages...  selon les goûts. Nous coupions l'alimentation en débranchant simplement la borne (-) .

 





La prise USB sur le guidon de "ma" Royal Enfield (en descendant du Kardung La, altitude 5600m : vue sur la Vallée de la Nubra).
Elle est amovible de son support, et c'est elle qui est à gauche dans le top-case de ma Goldwing.

Je n'ai pas touché à la prise allume-cigare du vide poche qui est utile pour recharger la batterie  ou brancher des accessoires communs 12V... 







 
  


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* Blouson moto 3 en 1 :
- 1 - le blouson seul, en mode été.
- 2 - la doublure mi-saison qui peut se porter seule en promenade et au camping.
- 3 - la doublure hiver qui peut se porter sous la doublure mi-saison, sans le blouson, en promenade et au camping s'il fait vraiment froid
- 4 - le blouson complet pour les grands froids.
- 5 - baskets moto avec membrane étanche.
Souples et légères, supportables quand il fait chaud, correctes contre le froid, protection suffisante contre la pluie, utilisées aussi en  randonnée + nu-pieds pour le camping, la marche en ville, certaines randonnées, par beau temps chaud...
- 6 - tenue de pluie  avec doublure filet. Chaque jambe du pantalon s'ouvre jusqu'en haut. La veste possède une capuche dissimulée dans le col, salvatrice en promenade sous la pluie.

* Voilà pour les équipements moto qui constituent l'essentiel de notre habillement en voyage.
En rajoutant quelques T-shirts coton, un pull coton et un T-shirt technique à manches longues (léger, de faible encombrement, mais très chaud), il est possible de faire de multiples combinaisons, de varier les épaisseurs en fonction du temps, des circonstances et des besoins : ma doublure de blouson me sert de veste en randonnée et au camping, ma femme préfère sa veste de pluie...
... bonnet compact et léger (pour les climats froids et venteux) qui loge avec les lunettes de soleil dans une des poches poitrine de mon blouson, bandeau, tour de cou pour ma femme... et nous voilà équipés pour partir loin, longtemps et avec assez peu de bagages.

* Des goûts et des couleurs :
- blousons et T-shirts de couleur claire : parce que nos vêtements doivent nous protéger à la fois du froid, de la pluie et du soleil (pourtant je préfère personnellement l'esthétique des T-shirts noirs, mais insupportables par forte chaleur). Je me console  avec  mon pull qui est noir, car je le porte seulement s'il ne fait pas chaud.
- ma femme m'a fait remarquer que les polos avec leur col prennent plus de place dans nos sacs que des T-shirts à col rond ou V. Il suffit de compenser par un seul tour de cou léger si besoin.
- je précise "coton" par confort personnel. Ceux qui aiment le synthétique doivent donc avoir plus léger et moins encombrant.

Il n'y a pas une seule solution ou une pensée unique, je présente seulement une manière personnelle qui me permet de voyager à moto, en duo, en campant par tous temps, avec un volume et un poids de bagages pas trop contraignants.


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 Bagages :
- une valise de la moto tapissée au fond avec des boites de thon, des spaghetti protégés dans une boite de biscuits en carton, le reste de la nourriture dans le sac vert...
Le sac personnel de vêtements M (20litres) dans l'espace libre.
- idem pour l'autre valise :  dessous accessoires techniques, devant popote et nourriture...
Même sac personnel de vêtements JL.









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 4) Construction et évolution de ma remorque porte moto :

Évolution de la construction de ma remorque porte moto depuis 2000 : 
Je l'avais conçue dès le départ avec 3 rails autoporteurs pour transporter 1 moto au centre ou 2 réparties de chaque côté, et elle m'a donné entière satisfaction. La tenue de route est formidable, à vide, comme en charge : attention, il est facile d'oublier qu'il y a une remorque derrière la voiture après quelques heures de route !
Je l'ai ensuite surélevée de 5 cm pour permettre le passage des repose-pieds des motos au dessus des roues du porte moto, lors de mon premier transport de deux motos.
Puis, je suis passé à des motos de grosse cylindrée, et là, elle s'est révélée trop haute pour un chargement facile et en sécurité.
La voici maintenant telle que je l'ai modifiée : cette fois-ci monorail, surbaissée, l'essieu passant à 5 cm au dessus du fond du rail, elle permet de charger ou décharger seul, rapidement et sans stress une Goldwing, hors panne moteur ( pour cette éventualité j'ai prévu un treuil, qui demande l'aide d'une autre personne ).

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5) Changer ses pneus moto : démontage, montage, équilibrage - les outils (+ modif de 03/2015) :

Changer les pneus de ma moto est devenu un travail tout aussi agréable que le reste de la mécanique, voici comment :
 
Je commence par présenter mon matériel non peint, lors de sa première utilisation. Sa conception a été basée sur des dimensions théoriques des divers diamètres de jantes en pouces, des diamètres éventuels des disques de freins, de largeurs de moyeux..., car je n'avais pas de roue de moto démontée à ma disposition pour faire des essais.

- construction d'une décolleuse de pneus actionnée par un cric hydraulique.
- puis avec deux galets tendeurs de distribution d'une voiture, des pignons et une chaîne de vélo, des chutes de métal provenant de mes constructions précédentes,... et surtout une tête plastique,  voici le fameux "ouvre-boîte" dont on trouve plusieurs exemples de réalisation en vidéo sur internet.

- le démonte-pneu ne sert qu'une fois pour faire monter l'extérieur du pneu sur la tête plastique qui fait alors le tour de la jante, actionnée par une clé à cliquets ou une croix à dévisser les roues.
- c'est l'occasion de nettoyer l'intérieur de la jante. Ici celle avant de ma Goldwing.

   
- l'outil muni de cette tête plastique sert aussi à remonter le pneu.

- j'ai mesuré la masse à coller sur la jante pour équilibrer le pneu et noté son emplacement. Mais juste pour le cas où. Mon but était d'essayer "l'équilibrage par billes en céramique"

C'est tout simplement formidable. L’équilibrage s'est révélé parfait, sur presque 1000 km, en solo, en duo, sur routes défoncées, nationales sèches et mouillées, autoroutes, en lâchant le guidon, quelle que soit la vitesse !

 - ces outils n'ayant pas eu besoin de retoucher, les voici peints.




- une tige filetée de diamètre 20 mm sert d'axe à "l'ouvre-boîte" et peut permettre un positionnement sur la roue, voire un réglage en hauteur, et même un positionnement de l'ouvre-boîte, comme présenté ici.
Mais je n'ai pas eu besoin d'utiliser les écrous : l'axe laissé libre a suffi.

- mon "cahier des charges" :
> construire des outils qui tiennent un minimum de place dans mon atelier,
> qui soient transportables dans le top-case ou les valises de ma moto si besoin,
> que la décolleuse de pneus soit hydraulique pour être plus compacte, mais surtout le pneu arrière de la Goldwing est extrêmement rigide et n'a rien à voir avec un pneu automobile relativement facile à extraire !
Mais aussi que mon cric puisse continuer à servir à d'autres fonctions.
-  divers modes de positionnements ou un démontage rapide sont possibles pour le stockage.

 - c'est alors que je me suis attaqué au pneu arrière tant redouté (j'avais démonté et remonté le précédent avec des démonte-pneus et je ne voulais pas recommencer) : 
> décollage, 
> démontage d'un côté du pneu, 
> puis de l'autre, 
> nettoyage de l’intérieur de la jante...






- le remontage ne pose pas non plus de difficultés :
> un serre-joint suffit à immobiliser le pneu pour le démarrage.

> bien sûr :  je continue l'équilibrage avec les billes, testé avec succès sur la roue avant.
 Comme elles ne passent pas dans les valves de ma moto, avec un tube et un petit entonnoir, je fais monter le pneu, puis le re-décolle en un tour de main, et verse les billes directement dans le pneu en écartant légèrement avec le démonte-pneus.

- ne pas oublier : la crème à pneus, qui m'a semblé plus efficace que le liquide vaisselle employé la fois
précédente, mais avec un outillage réduit et inadapté.


La tête de l'outil de démontage et remontage vient de :
http://www.rg-alles-rund-um-reifen-und-rad.de/en/machine-accessories

Les billes d'équilibrage : http://www.innovativebalancing.com/motorcycle.htm
On trouve des produits semblables ailleurs, juste à titre d'exemple :
http://shop.safetyseal.eu/easybalance-c-20000.html ... et d'autres.)

La crème à pneus : commandée chez Cardy qui vend aussi les masses d'équilibrage pour ceux qui préfèrent les méthodes classiques. Classiques ? le site allemand ci-dessus propose une sorte de sable d'équilibrage...

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Bilan au 25/10/2013, après 9000 km : je viens de mettre en ligne le compte-rendu photos de mon voyage de juillet en Irlande, et par la même occasion de relire cet article. J'avais complètement oublié que les pneus de ma Goldwing étaient équilibrés avec des billes !
Ça ne  change donc rien dans le comportement de la moto par rapport à un équilibrage habituel avec des masses, fait avec soin.
Je vais donc continuer avec les billes : c'est plus pratique, équilibré impeccablement à coup sûr, et l'équilibrage s'adapte à la vie du pneu...
Depuis cette date : j'ai pas mal voyagé, dont l'Islande en juin/juillet 2014... pas de souci.

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03/2015 - Reconstruction de mon "ouvre-boîte" :
Par contre mon "ouvre-boîte" s'est révélé un peu léger de constitution lorsque je me suis confronté au changement des pneus de la BM de mon fils : avec des pneus taille basse et des jantes peu profondes (en comparaison de celles de la Goldwing, profondes au milieu, qui laissent une grande marge de passage du pneu en diamètre).
De plus sa conception, à chaîne, ne m'a jamais enthousiasmé, je l'ai fait avec ce que j'avais sous la main, mais contrarié à l'idée que la clé de manœuvre tourne en sens inverse de la rotation souhaitée !!!
Mon idée était de le faire avec un engrenage de 2 pignons afin que la clé d'entrainement aide à la rotation de la tête de démontage/montage (tête qui tourne dans le même sens dans les deux cas ). Simplement, je n'ai pas trouvé de pignons.
Mon ami Bernard, motard (Goldwing 1500) m'a proposé, fort gentiment, de m'aider (en fait il a fait bien plus que ça) :

Je n'avais plus que du fer plat dans mon atelier ! 
Bernard m'a proposé une chaîne avec un petit pignon assorti et a eu l'idée de l'enrouler autour d'un plateau en sa possession, pour faire ainsi le grand pignon.
Il a aussi tourné les axes et alésages nécessaires, réalisé les fraisages pour les réglages, taraudé les pièces à assembler par vissage, et j'en oublie certainement...


Voici l'outil peint et assemblé, et même rangé dans son carton :
- il est calqué sur les dimensions de mon prototype, qui m'ont donné satisfaction.
- il est construit en métal de dimensions mieux appropriées, donc très rigide.
- bien sûr il est "usiné" et non bricolé, ce qui est un plus, sans être indispensable, car chacun est amené à se débrouiller avec ce qu'il peut avoir à sa disposition (mon prototype m'a bien réussi malgré son bricolage à partir de "matériaux de misère").
Récapitulatif des explications concernant la conception :

Cliquer sur l'image pour la lecture des textes > 





Merci Bernard.


04/2015 - Première utilisation de cette version améliorée :















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6) Mon expérience du PERMIS MOTO (avant et avec l'ECF) :

   I- Mes débuts dans ma localité.  Me basant sur des conseils, j'ai choisi à l'automne 2006, une moto-école locale.
- Dès les  leçons de code, je me demande ce que je fais là. Entassés dans une minuscule salle fermée, les élèves assis ou appuyés au mur, par manque de place, se partagent une feuille blanche pour deux, tracent les cases de réponses avec des crayons pas taillés (j'ai vite porté mon stylo), pour répondre aux questions d'une télé qui ne fonctionne pas toujours.  L'examen ne posant pas de problème à qui le travaille, pas de souci.
- Les leçons de plateau se déroulaient dans une rue, entre deux trottoirs, dans la Zone Industrielle. Après avoir systématiquement attendu le moniteur de 10 à 20 minutes, nous partions enfin, 3 élèves pilotant les 3 motos (ça c'était agréable), les 6 autres en voiture.
Après avoir "monté" le lent et nous être entraînés à tour de rôle, nous installions le rapide, qu'il fallait souvent démonter pour laisser les camions livrer, puis ré-installer.
9 élèves pour 3 motos, donc 3 par moto, pendant 3 heures, ça doit compter 1 heure de cours par candidat. En tous cas ça m'immobilisait 4 heures de temps !
Une telle division du temps et si peu de temps à piloter pour tout ce temps d'attente, m'épuisaient sans progresser, et demandaient plusieurs mois aux élèves pour arriver au nombre d'heures et aux capacités requises.
Le côté pédagogie était le point faible de ce moniteur, bon motard il est vrai : le demi-tour se pratiquait en première, l'évitement en biaisant, le pousser de guidon (contre braquage), j'en ai entendu parler comme "d'une connerie pondue par un bureaucrate"...
L'état des motos rendait les "contrôles", à l'examen du plateau, bien difficiles. Une poignée d'accélérateur qui ne revenait pas, une ampoule grillée et un feu cassé (mais la moto allait être vendue, alors...), une fourche ou un pneu, on ne savait pas trop, qui en rendait une autre difficile à piloter...
A l'examen, l'inspecteur m'a immédiatement repéré lorsque j'ai fait semblant de faire revenir la poignée, obéissant à la consigne. Je lui ai demandé de m'excuser, et j'ai expliqué qu'elle ne revenait pas. J'ai donc eu un A. Puis un autre A sur le parcours lent. Mais j'ai échoué au rapide : demi-tour trop lent au premier essai, quille d'évitement au deuxième. Merci à l'inspecteur de m'avoir réellement encouragé en me conseillant "d'apprendre à faire un demi-tour" et "un vrai évitement", me donnant espoir en mes capacités motardes.
J'ai de nouveau échoué... puis abandonné.
J'avais souvent entendu le moniteur critiquer l'ECF. Je ne savais pas du tout ce qu'était l'ECF. 
Au printemps 2007,  je suis allé me renseigner à l'ECF de Limoges, sur son site de Rilhac. Je ne savais pas qu'il est facile de changer de moto-école, qu'on devait me rembourser l'avance faite, sans retenue - c'est bien ce qui s'est passé, je n'ai eu aucune difficulté, j'ai récupéré mon dossier et j'ai été remboursé spontanément.

II- l'ECF :
- Les leçons étant de trois heures, commençant à l'heure précise pour se terminer de même (d'autres élèves prenant la suite sans délai), en ajoutant 1/2 heure de trajet aller et de même au retour, en 4 heures de mon temps je faisais 3 heures de moto ! Le tarif étant moins élevé à l'ECF, mon trajet se retrouvait payé !
- J'ai compris dès l'accueil que j'intégrais un "centre d'apprentissage" à la conduite.( http://www.ecf.asso.fr/Auto-ecole/CERCA# ).
Avec des bureaux, des salles de cours, un espace détente avec boissons, sanitaires...
Sur des pistes dédiées évoluent les camions, les cars et autres engins dont les formations sont assurées. Les motos ont leurs ateliers montés en permanence et finalement on peut se retrouver seul ou à deux par atelier.
Après 10 minutes d'explications théoriques du formateur sur le demi-tour, et quelques essais, je réalisais déjà le temps prescrit, mon gros problème jusque-là ! En une séance de 3 heures avec une moto chacun, j'avais énormément progressé au point de  trouver un réel plaisir à évoluer sur le rapide.
Thierry venait en quelques minutes de me donner la théorie, immédiatement la pratique s'est imposée - merci.
- Les motos sont impeccables, entretenues normalement. Chacun des trois élèves a "sa " moto.
Tout est allé très vite : à l'examen plateau, la note A au premier essai, à toutes les épreuves.
                                  l'examen de conduite sur route, une formalité, vu que nous avions eu nos leçons dans Limoges, si ce n'est le stress d'être jugé par un inspecteur et la possibilité d'une erreur toujours envisageable.
    Depuis, lors de journées particulières à l'ECF, j'ai pratiqué le freinage sur sable avec ABS sur Honda 600CB et sur Goldwing 1800, participé aux invitations "MOTO DAYS" au cours desquelles j'ai noué des relations amicales avec des motard(e)s , tout en étant, en fait, en formation pratique. Et j'ai aussi, parcouru à ce jour (juin 2011), en quatre ans de permis moto, 75 000 km à travers  l'Europe, avec quel bonheur !  MERCI.

ATTENTION : le prix du forfait que vous propose la concurrence, n'est pas le prix que vous paierez pour obtenir votre Permis Moto.

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