Mon matériel de camping adapté à la moto en duo sur de longs trajets :

Mon tipi WickiUp 4 :
Cette année 2014, pour mon voyage moto et camping en Islande j'ai essayé d'emporter encore moins de "choses", et les plus légères possible.
J'aimais bien la tente utilisée lors de mes derniers voyages en Europe du Nord et en France.
N'empêche  qu'à l'hivernale des Millevaches 2011 j'étais avec un groupe qui avait un tipi, et j'ai été témoin de la vitesse d'installation. De bonne qualité, solide, épais, mais trop lourd pour moi en duo sur la moto et cher. J'ai donc éliminé à regret.
Puis en cherchant sur les sites de vente de tentes légères (trop petites et trop chères elles aussi) ainsi que sur les sites de voyageurs je me suis intéressé aux tipis légers : faible encombrement au transport, faible poids, montage et démontage très rapides, vaste espace intérieur avec tous les bagages dans ce même espace, à portée de main et profitant du double toit eux aussi, position pratiquement debout au centre... (ATTENTION : je présente ce qui me convient, ce n'est pas universel, bien sûr.)
Malheureusement ils ont un prix élevé. Arklight Design  est le site que j'ai trouvé le plus intéressant. Pierre Dumay a répondu rapidement à mes questions par des informations précises. On trouve aussi sur son site un lien vers le forum "Marcheur Ultra Léger", utile aussi pour les  motards et autres voyageurs...


Le voici monté, de jour et aussi discrètement lumineux de nuit, juste pour la sécurité.
Un tipi m'a semblé tout à fait indiqué pour l'Islande pluvieuse et ventée et les panneaux signalant les campings semblent encourager au tipi !


L'entrée ne se mouille pas plus que celle de mes anciennes tentes tunnel et même moins si j'ouvre seulement la moitié de la large porte d'entrée, ce qui suffit amplement.








A réception, au premier essai :
j'ai monté la partie intérieure, puis l'extérieure - elles s'associent l'une à l'autre pour le démonter et le remonter sans les séparer par la suite.
J'ai rajouté : les liens rouges aux sardines fournies pour mieux les arracher du sol et ne pas les perdre + des sardines supplémentaires pour les attaches facultatives autour du tipi + 4 haubans + 1 marteau de ma fabrication qui loge dans le sac des sardines + 1 étui pour le mât et surtout 1 tige (qui loge avec le mât) pour manœuvrer la fermeture de la porte depuis l'intérieur ! Sinon c'est à plat ventre !

Son tapis aussi est ultra léger : j'ai donc acheté et recoupé, comme indiqué sur la notice, un tapis de sol pour mettre  dessous. C'est génial au montage et démontage par tous temps et sur tous sols. Bien sûr, c'est 800g de plus.


N'ayant pas prévu de photos exprès pour le présenter, voici un regroupement de photos prises à des endroits différents, par hasard.
J'étale le tipi complet, le fixe avec 8 sardines, mets le mât, règle les sangles autour, rajoute éventuellement des sardines et c'est fini, par beau temps ou par pluie.  Démontage idem.



Récapitulatif des rajouts indispensables pour moi :
*  le tapis de sol pour mettre dessous (je lui ai fait un étui -photos au dessus- avec la chute après recoupage). Il est très pratique aussi pour être au propre dans la petite entrée.
*   la tige (blanche à bout rouge) pour ouvrir et fermer de l'intérieur.
*  1 cordelette pour accrocher la fixation de l'entrée à la sardine d'angle, en face, plutôt que de percer à chaque fois le tapis pour enfoncer une sardine supplémentaire.
*  le marteau compact, au manche léger fait avec une chute de tube électrique, du métal rond au bout, recouvert d'un morceau de tuyau à eau.
*  12 sardines supplémentaires + 4 haubans.









Nous couchons d'un côté du mât : 2 emplacements sont possibles (vert ou rouge) par rapport à l'entrée, avec 2 sens possibles pour la tête ou les pieds, soit 4 installations différentes.
Le sac personnel de chacun est à sa tête (très pratique), à portée de main.
Les bagages sont de l'autre côté du mât (les gros cercles).

Voici le tipi parmi d'autres tentes (à Reykjahlíð, lac Mývatn, en  Islande) et la moto chargée, pour 2 personnes qui campent et préparent leurs repas au cours de leurs voyages.
Certains motards avec lesquels nous avons sympathisé dans les campings nous disaient que nous avions l'air de voyager pour un week-end.
Le tipi y est pour beaucoup : lui + nos 2 duvets (un peu volumineux, car choisis pour des pays froids et pluvieux), logent dans le sac qui contenait uniquement la tente précédemment. Quelle place gagnée ailleurs et quel poids aussi !  









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Nos matelas auto-gonflants achetés "Au Vieux Campeur" sont légers et compacts. Une fois jeté au sol, valve ouverte, le matelas gonfle tout seul en dix minutes  (si on a le temps, attendre 1/2 h avant de refermer la valve). Pour le ranger le matin, ouvrir la valve, chasser l'air en le roulant serré, puis fermer la valve sinon il regonfle aussitôt. L'étaler à nouveau pour le plier en deux dans le sens de la longueur, le rouler à nouveau serré avec sa sangle de compression, et le mettre enfin dans son sac de protection, de 50 cm de large, il passe ainsi à 25 cm.
La photo montre aussi un drap en soie (acheté à Décathlon), dans son étui, petit, léger, il se dissimule dans le sac du duvet ou du matelas, et il aide bien à résister aux nuits froides.

Simplification depuis mai 2015 (Grèce) :
Je ne plie plus nos matelas auto-gonflants en deux pour les avoir en 25cm. Je les roule simplement (en 50cm donc, mais de petit diamètre) et les range dans le sac avec le tipi.
Plus de pliage et rangement des draps en soie qui restent dans les sacs de couchage !

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Nos sacs de couchage, malheureusement, devant être adaptés aux régions froides et pluvieuses, ils sont bien trop volumineux à mon goût : ils tiennent plus de volume que mon tipi !
Jusqu'à cette année 2014, je les roulais soigneusement et les compressais avec 2 sangles + un lacet après les avoir mis dans leur sac, parce que, voyageant avec un budget très limité, je prends grand soin de mes affaires. Enfin je croyais : car  en lisant les conseils pour les ranger, je me suis aperçu qu'il était conseillé de "les bourrer en vrac dans leur sac de compression", et merveille, 2 lacets me suffisent maintenant pour arriver au même volume, avec un grand gain de temps et d'énergie le matin.
Je les lavais systématiquement très souvent : en lisant les notices j'ai enfin compris qu'il fallait éviter de les laver, d'où le conseil donné d'utiliser un drap en soie.
L'oreiller : le jean porté la journée, plié avec soin, fait office d'oreiller et semble avoir été repassé, lorsque nous le remettons le lendemain matin.

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On s'aperçoit vite que les recharges de gaz sont internationales...mais uniquement si on les utilise dans leur pays d'achat ! Combien emporter de recharges, où les loger sur la moto ?
C'est après avoir acheté ce réchaud à essence que je me suis rendu compte que j'avais longtemps confondu cette bouteille rouge avec un bidon d'eau supplémentaire sur les vélos des cyclistes qui voyagent à travers l'Europe. C'est une bouteille d'essence, les cyclistes et encore mieux les motards, en trouvent dans tous les pays qu'ils traversent. A moto, on a plusieurs fois par jour, en général, l'occasion de la remplir en même temps que le réservoir de la moto.
Une fois replié, il loge dans la popote, son odeur protégée par son étui livré avec. Son pare-vent s'enroule autour de la bouteille, le tout étant maintenu dans une housse (qui, elle, est de ma fabrication, toile découpée dans un sac de récupération, ajustée pour un gain maximum de place). Il chauffe très vite et consomme peu. Seul inconvénient, il salit beaucoup au préchauffage. Puis il fonctionne proprement, on croirait un réchaud à gaz . En fait il est assez utilisé. 


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Les tubes. J'ai tout simplement pris l'idée en Scandinavie. La nourriture est parfois conditionnée en tubes !
Je rince soigneusement des tubes de dentifrice terminés, puis les regarnis pour transporter : mon shampooing, le liquide vaisselle qui sert surtout à laver la moto en voyage, et la lessive liquide spéciale lavage main (un tube de lessive permet d'économiser sur le nombre des vêtements à emporter).
Il faut remplir par le centre de l'ouverture, finement, sans toucher les bords. Sinon ça s'engorge et crée des poches d'air. Si vous n'y arrivez pas, utilisez une seringue.
(Le seau pliant de 10 litres nous est pratique pour mettre le linge à tremper, laver la moto, nous laver à l'eau chaude prise au robinet, dans une cabine de douche dont nous n'avons pas le jeton pour l'eau chaude, lorsque nous arrivons après la fermeture de l'accueil. Utile aussi en camping sauvage). 
Ainsi j'ai une trousse à toilette complète et de volume réduit : savon dans un flacon de shampooing découpé qui s’aplatit à mesure que le savon s'use, et rasoir électrique compact avec 2 piles LR6 qui durent de un à deux mois.
Lors de mon premier voyage au Cap Nord, une photo montre le séchage des serviettes de toilette et du torchon à vaisselle sur la moto lors d'un arrêt sans pluie ! séchage qui grâce à une idée de ma femme n'a plus jamais posé de problème : après la douche (ou même après mon lavage de cheveux du matin), nous nous séchons avec notre gant de toilette, que nous essorons souvent, et la serviette ne sert qu'à une finition de confort et reste pratiquement sèche. (J'ai essayé une serviette microfibre, de faible encombrement, mais il faut aimer, je préfère personnellement le coton). 
Idem pour le peu de vaisselle que nous avons à faire et qui est pratiquement séchée avec l'éponge de lavage, ou avec le papier fourni dans les cuisines des campings du nord de l'Europe.
Lampe frontale, dont je n'ai pas changé les 3 piles LR03 depuis l'achat lors de mon premier voyage.

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J'ai voyagé avec trois motos différentes, à chaque fois, je me suis contenté de la trousse à outils d’origine dans laquelle j'ai rajouté certaines clés, douilles, embouts que je sais indispensables. (Voyez sur "l'animation de mon blog", celle de la BM est vraiment bien étudiée d'origine.) J'emporte aussi un nécessaire de réparation de pneus par "mèches" (j'ai enlevé les cartouches de CO2 pour le gonflage, car la Goldwing est équipée d'un compresseur pour la suspension et le gonflage des pneus) , les ampoules qui correspondent à la moto, la Revue Technique et divers documents utiles enregistrés sur clé USB.
Chargeurs 12V sur prise "allume-cigare".
J'ai installé 1 prise dans un vide-poche, 1 autre dans le top case, ...(selon les possibilités de la moto). Je recharge nos appareils en roulant ou au camping de nuit, même sous la pluie.
Brancher avec un fusible sur le + permanent pour pouvoir recharger hors contact. Aucun risque, la consommation est dérisoire.
Ces chargeurs 12V sur prise allume cigare avec cordon USB, petits, compacts, permettent de charger tout le matériel mobile (téléphone, tablette, appareil photo...) Depuis mon premier grand voyage, j'ai ainsi toujours été indépendant : je vois encore aujourd’hui, en 2014,  des voyageurs attendre dans le bloc sanitaire du camping, à côté de leur mobile branché sur le 220V !

Modification de mes prises 12V depuis septembre 2015 (Himalaya) :


Le matériel ayant évolué, j'ai remplacé la prise allume cigare de mon top-case par deux chargeurs USB, intégrés dans les charnières du capot. Branchés en direct batterie pour servir de nuit au camping, ils sont neutralisés chacun par un interrupteur du tableau de bord, pour les longues périodes hors service .
4 appareils chargent simultanément sans problème.
J'ai été enthousiasmé par la compacité, la diminution de matériel à emporter, après avoir monté ce système sur "ma" Royal Enfield dans l'Himalaya. Nous étions plusieurs à avoir installé ce type de chargeurs, au guidon (moi), sur le porte-bagages (d'autres)...  selon les goûts. Nous coupions l'alimentation en débranchant simplement la borne (-) .

La prise USB sur le guidon de "ma" Royal Enfield (en descendant du Kardung La, altitude 5600m : vue sur la Vallée de la Nubra).
Elle est amovible de son support, et c'est elle qui est à gauche dans le top-case de ma Goldwing.



   
Je n'ai pas touché à la prise allume-cigare du vide poche qui est utile pour recharger la batterie  ou brancher des accessoires communs 12V...







 
  

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Bagages :
- une valise de la moto tapissée au fond avec des boites de thon, des spaghetti protégés dans une boite de biscuits en carton, le reste de la nourriture dans le sac vert...
Le sac personnel de vêtements M (20litres) dans l'espace libre.
- idem pour l'autre valise :  dessous accessoires techniques, devant popote et nourriture...
Même sac personnel de vêtements JL.