Mon expérience du PERMIS MOTO (avant et avec l'ECF) :

   I- Mes débuts dans ma localité.  Me basant sur des conseils, j'ai choisi à l'automne 2006, une moto-école locale.
- Dès les  leçons de code, je me demande ce que je fais là. Entassés dans une minuscule salle fermée, les élèves assis ou appuyés au mur, par manque de place, se partagent une feuille blanche pour deux, tracent les cases de réponses avec des crayons pas taillés (j'ai vite porté mon stylo), pour répondre aux questions d'une télé qui ne fonctionne pas toujours.  L'examen ne posant pas de problème à qui le travaille, pas de souci.
- Les leçons de plateau se déroulaient dans une rue, entre deux trottoirs, dans la Zone Industrielle. Après avoir systématiquement attendu le moniteur de 10 à 20 minutes, nous partions enfin, 3 élèves pilotant les 3 motos (ça c'était agréable), les 6 autres en voiture.
Après avoir "monté" le lent et nous être entraînés à tour de rôle, nous installions le rapide, qu'il fallait souvent démonter pour laisser les camions livrer, puis ré-installer.
9 élèves pour 3 motos, donc 3 par moto, pendant 3 heures, ça doit compter 1 heure de cours par candidat. En tous cas ça m'immobilisait 4 heures de temps !
Une telle division du temps et si peu de temps à piloter pour tout ce temps d'attente, m'épuisaient sans progresser, et demandaient plusieurs mois aux élèves pour arriver au nombre d'heures et aux capacités requises.
Le côté pédagogie était le point faible de ce moniteur, bon motard il est vrai : le demi-tour se pratiquait en première, l'évitement en biaisant, le pousser de guidon (contre braquage), j'en ai entendu parler comme "d'une connerie pondue par un bureaucrate"...
L'état des motos rendait les "contrôles", à l'examen du plateau, bien difficiles. Une poignée d'accélérateur qui ne revenait pas, une ampoule grillée et un feu cassé (mais la moto allait être vendue, alors...), une fourche ou un pneu, on ne savait pas trop, qui en rendait une autre difficile à piloter...
A l'examen, l'inspecteur m'a immédiatement repéré lorsque j'ai fait semblant de faire revenir la poignée, obéissant à la consigne. Je lui ai demandé de m'excuser, et j'ai expliqué qu'elle ne revenait pas. J'ai donc eu un A. Puis un autre A sur le parcours lent. Mais j'ai échoué au rapide : demi-tour trop lent au premier essai, quille d'évitement au deuxième. Merci à l'inspecteur de m'avoir réellement encouragé en me conseillant "d'apprendre à faire un demi-tour" et "un vrai évitement", me donnant espoir en mes capacités motardes.
J'ai de nouveau échoué... puis abandonné.
J'avais souvent entendu le moniteur critiquer l'ECF. Je ne savais pas du tout ce qu'était l'ECF. 
Au printemps 2007,  je suis allé me renseigner à l'ECF de Limoges, sur son site de Rilhac. Je ne savais pas qu'il est facile de changer de moto-école, qu'on devait me rembourser l'avance faite, sans retenue - c'est bien ce qui s'est passé, je n'ai eu aucune difficulté, j'ai récupéré mon dossier et j'ai été remboursé spontanément.

II- l'ECF :
- Les leçons étant de trois heures, commençant à l'heure précise pour se terminer de même (d'autres élèves prenant la suite sans délai), en ajoutant 1/2 heure de trajet aller et de même au retour, en 4 heures de mon temps je faisais 3 heures de moto ! Le tarif étant moins élevé à l'ECF, mon trajet se retrouvait payé !
- J'ai compris dès l'accueil que j'intégrais un "centre d'apprentissage" à la conduite.(  http://www.ecf.asso.fr/Auto-ecole/CERCA# ).
Avec des bureaux, des salles de cours, un espace détente avec boissons, sanitaires...
Sur des pistes dédiées évoluent les camions, les cars et autres engins dont les formations sont assurées. Les motos ont leurs ateliers montés en permanence et finalement on peut se retrouver seul ou à deux par atelier.
Après 10 minutes d'explications théoriques du formateur sur le demi-tour, et quelques essais, je réalisais déjà le temps prescrit, mon gros problème jusque-là ! En une séance de 3 heures avec une moto chacun, j'avais énormément progressé au point de  trouver un réel plaisir à évoluer sur le rapide.
Thierry venait en quelques minutes de me donner la théorie, immédiatement la pratique s'est imposée - merci.
- Les motos sont impeccables, entretenues normalement. Chacun des trois élèves a "sa " moto.
Tout est allé très vite : à l'examen plateau, la note A au premier essai, à toutes les épreuves.
                                  l'examen de conduite sur route, une formalité, vu que nous avions eu nos leçons dans Limoges, si ce n'est le stress d'être jugé par un inspecteur et la possibilité d'une erreur toujours envisageable.
    Depuis, lors de journées particulières à l'ECF, j'ai pratiqué le freinage sur sable avec ABS sur Honda 600CB et sur Goldwing 1800, participé aux invitations "MOTO DAYS" au cours desquelles j'ai noué des relations amicales avec des motard(e)s , tout en étant, en fait, en formation pratique. Et j'ai aussi, parcouru à ce jour (juin 2011), en quatre ans de permis moto, 75 000 km à travers  l'Europe, avec quel bonheur !  MERCI.

ATTENTION : le prix du forfait que vous propose la concurrence, n'est pas le prix que vous paierez pour obtenir votre Permis Moto.